Début de roman pour Anna Gavalda
Lui est écrivain, beau comme un jeune cadre de l’UMP. Elle est libraire, craquante comme une Marie Gillain avec des lunettes. Il sort son premier roman, elle l’a lu en avance - c’est son métier de découvrir les livres avant les autres. Elle l’a aimé ce premier roman alors elle a décidé d’écrire un petit article dans la revue des libraires.
L’article est sorti, elle s’est arrangée pour que le jeune écrivain le sache. Il s’est rendu dans la librairie pour se procurer le journal. Il a lu l'article (cliquez sur la photo pour l'agrandir), il a demandé à la voir, elle s’est présentée, un peu troublée. Il l’a remerciée, elle a un peu bafouillé. Pourtant elle avait imaginé ce moment cent fois, écrit des dizaines de scénarios, mais c’est toujours comme ça, dans le feu de l’action, les mots s’enfuient et les phrases périssent bien avant leur point final. Il l’a regardé tendrement, c’est comme si tous les livres du rayon littérature francophone s’écroulaient soudain sur sa silhouette frêle…
Bon j’arrête là, c'est pas du tout mon style, c’était juste pour essayer…
La prochaine fois je vous décrirai la crèche de ma fille à la façon de Michel Houellebecq ou un concert de Death Metal vu par Jean d'Ormesson.
Un grand merci à Laure de Chez Brentano's, la plus charmante des libraires que j’ai jamais croisée, pour son petit article dans Pages des Libraires, revue gratuite distribuée chez tous les bons libraires. (On ne dira jamais assez de bien des libraires). Merci aussi à A.Harvent de la librairie "Les trois Epis" à Carcassonne et à N.Peyrot de la librairie "la Plume d'or" à Ganges pour avoir "lu et conseillé" Les Enfants du Plastique.
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J'ai travaillé des années dans le siège social de la vieille Dame de la rue d'Antin (banque fusionnée depuis)Et des années durant le midi j'ai arpenté les rayonnages de Brentano's Je dois dire que j'aime le quartier de l'Opéra pour la qualité de maints de ses commerces, c'est également un centre d'affaire et de culture dont j'aime l'architecture, ses passages ... Mais les librairies là-bas sont à visiter absolument... il y en a pour tous les goûts et pour les anglophones Brenta est la référence parisienne ; ))
Claire
Rédigé par : Claire | mar. 31 jan 2006 à 17:53
Tout à fait d'accord, le seul problème c'est qu'après cette note un peu mytho, je vais plus oser y retourner, chez Brentano's ;-)
Rédigé par : Thomas Clément | mar. 31 jan 2006 à 18:01
:-)
Je me pose une question existentiel:
Thomas, quand tu dis que ton roman a 115 pages en word, tu as utilisé une police de 10 ou de 12?
Rédigé par : Axl | mar. 31 jan 2006 à 18:42
12 ! Si ca peut t'aider à passer des nuits plus tranquilles ;-)
Rédigé par : Thomas Clément | mar. 31 jan 2006 à 18:47
Merci :-)
Rédigé par : Axl | mar. 31 jan 2006 à 19:46
euh, si je peux me permettre d'intervenir, la longueur du texte ne sera en aucun cas un critère décisif de publication...alors 10 ou 12 franchement. quant à la lisibilité, une interligne double sera appréciée.
Rédigé par : Mathilde | mer. 01 fév 2006 à 00:34
"L'air est glacial. Le ciel est d'un blanc spermique du meilleur effet. Elle admire. Et s'en dégoûte."
LA suite sur http://hirsute.hautetfort.com
Rédigé par : Andy Verol | mer. 01 fév 2006 à 10:40
C'est vrai qu'ils sont pas mal les jeunes cadres de l'UMP !!!
Rédigé par : Véronique | jeu. 02 fév 2006 à 19:25