Deux jours à tuer : le film puis le livre !
J'ai adoré le film "Deux jours à tuer" de Jean Becker, vu ce WE ! Bon c'est vrai que le scénar' fait un peu "grosse ficelle" dans le genre tout est expliqué à la fin du film en une minute chrono. Mais le sujet est poignant, le début du film totalement jouissif : un cadre-sup-marié-deux-enfants saccage sa jolie petite vie bien parfaite en deux jours chrono, son agence de pub, son couple, ses amis... tout y passe !
Une fois encore, Albert Dupontel est formidable (je soutiens mordicus que c'est le nouveau Gérard Depardieu). Et puis surtout il y a Marie-Josée Croze dont je suis raide dingue et qui franchit encore 3 marches dans mon panthéon perso des meufs qui déchirent. (souvenez-vous j'ai eu la chance de la rencontrer totalement par hasard lors du Tomcast de Frédéric Beigbeder dans lequel elle s'est incrustée).
Si le film de Jean Becker a des défauts, le livre de François d'Epenoux, lui n'en a pas. Egalement auteur d'un livre féroce sur les Bobos, l'auteur décrit le milieu de son héros avec une précision extraordinaire et c'est précisemment ce qui manque dans le film. Alors grâce au formidable blog de Thomas Clément voici un petit extrait de "Deux jours à tuer"... le roman (livre de Poche) :
EXTRAIT:
"Village typique des Yvelines, Garanville sentait bon sa barrière de paddock, son portail automatique et son Range-Rover flambant neuf. Ici, entre les volets laqués de blanc, piscines blanc azur et gazons à l'anglaise, on louait le côté authentique de "ce coin de campagne, avec des vaches, des vraies, et tout ça, à une demi-heure du Pont de Saint-Cloud". A l'instar des Parisiens qui, en vacances dans le Lubéron, se damneraient pour être admis dans une partie de pétanque locale, on était plus fier d'être tutoyé par le boulanger que de monter à cheval en compagnie de tel ministre ou tel capitaine d'industrie. Dans les brocantes, avec des airs de comploteur, on se poussait du coude à la vue d'une table de boucher "absolument géniale, complètement dans son jus et négociée à douze mille". Enfin, il était de bon ton d'avoir les ailes de sa grosse berline légérement maculées par une giclée de boue : cela montrait que le chemin était long qui séparait la maison de son portail."
Ca malheureusement, on peut difficilement l'exprimer en film ! Pas le temps ! Alors je vous en prie, si le pitch du film vous a séduit, lisez le livre. En plus, il vous en coûtera exactement la moitié du prix d'une place de cinéma.
Follow @thomasclement
Sur le coup de l'agence de pub dans le scénar' : le pire conformisme serait donc aujourd'hui de bosser dans la pub ? Faut croire...
>"je soutiens mordicus que c'est
> le nouveau Gérard Depardieu"
On est ravis de cette sentence du niveau (au moins) d'un agent artistique ; sentence qui en réalité ne sert ni Dupontel, ni Depardieu, et qui veut rien et tout dire. Mais en dîner, ça doit faire "juste" top, c'est vrai.
>souvenez-vous j'ai eu la chance
> de la rencontrer totalement par
> hasard
Franchement, mais qu'est-ce que ça peut bien faire ? Waouh, t'es trop l'ami des stars toi. Tu as croisé 3 mn une actrice, t'es trop fort. Moi j'habite près de chez Anne Roumanov, ça t'en bouche un coin hein ?
> Ca malheureusement, on peut
> difficilement l'exprimer en film
> ! Pas le temps !
Encore un cliché proféré sur un ton de connaisseur. Un bon film peut faire passer beaucoup de choses, sans forcément "perdre" de temps - en tout cas l'extrait que tu cites, sans problème.
Abel
Rédigé par : Abel | dim. 04 mai 2008 à 21:50
Incroyable ce que tu es sentencieux, Thomas.
Quand tu soutiens mordicus ou que tu t'exclames, j'ai une espèce de bouffé d'empathie qui me saisit. Comme une confirmation de ce que ce que la faiblesse peut avoir d'humain et parfois touchant.
Je continue à te lire parce que je soutiens mordicus (!!) que t'as un côté touchant.
Mais Dieu que tu es péremptoire, inculte et à côté de tes pompes.
Rédigé par : Harry | dim. 04 mai 2008 à 22:42
Je précise que "Harry" n'est pas moi. J'ai déjà assez à faire avec "Abel".
Mais Harry, qui a raison (il ne dit pas autre chose que moi), est sans aucun doute un ami qui te veut du bien !
Abel
Rédigé par : Abel | dim. 04 mai 2008 à 23:54
Et mais les mecs, c'est quand la dernière fois que vous avez tiré un coup ? Faut vous détendre... Vous êtes payés pour laisser des commentaires comme ça, ou c'est juste pour le plaisir ?
Sans déconner, je comprendrais jamais le plaisir qu'on éprouve à saliver du venin, merde à la fin.
Rédigé par : David | lun. 05 mai 2008 à 00:07
Mais Dieu que tu es péremptoire Abel !
Rédigé par : fripon | lun. 05 mai 2008 à 00:55
J'ai vu le film cette aprème... Et Thomas putain, mais ferme-la, plus le temps passe, plus on le voit que la critique c'est pas ton fort ("j'ai adoré" franchement...) tu n'es pas critique et quand tu essaies c'est désastreux tu as des réflexes de pubard insupportables!
Tu ne dis rien du film, rien, que dalle, à part "Si le film de Jean Becker a des défauts, le livre de François d'Epenoux, lui n'en a pas." putain ouah trop fort. Genre je vais vous le vendre comme une comédie jouissive. Putain, mais ça va au-delà de ça, merde, c'est pas La crise de Coline Serreau là!!!
Rédigé par : Dahlia | lun. 05 mai 2008 à 01:49
> Dahlia
Tu viens chez moi pour me dire de la fermer. N'oublie pas qu'il faut faire une démarche volontaire pour venir son mon blog, c'est pas comme s'il s'affichait en 4x3 dans ta station de Métro. Espèce de bouffonne. Je suis pas critique de cinéma, y'a Télérama pour ça. Je livre mes coups de coeurs et je développe en fonction du temps dont je dispose.
En te remerciant...
Rédigé par : Thomas Clément | lun. 05 mai 2008 à 10:13
> ... en fonction du temps dont je dispose.
Certes, mais ça ne t'autorise pas à dire des bêtises, hein.
David, au lieu de critiquer la forme, exprime toi sur le fond de mes arguments. On n'a pas le droit de critiquer ?? Faudrait faire que dire du bien quand on vient ici ? C'est dingue ça...
Abel
Rédigé par : Abel | lun. 05 mai 2008 à 10:37
Moi ce que j'aime lire ici ce sont les commentaires... :D
Il faut bien avouer que cette "critique" ne donne pas plus envie d'aller voir le film que de ne pas aller le voir. Quand à lire le bouquin...
Je ne sais pas si Thomas Clément est plus inculte que la moyenne de ses lecteurs ou pas, est-ce vraiment important ?
Par contre il n'est pas très poli avec Dahlia qui pour le coup lui permet de se payer l'illusion d'êtr einfluent en gonflant ses stats de fréquentation. Un peu de reconnaissance que diable ! Surtout que la polémique est plus vendeuse que le ronron des adeptes sans réserve. ;)
Rédigé par : Kokoro | lun. 05 mai 2008 à 11:02
Mais Thomas, où est ton ardent défenseur? On ne le voit plus ;)
Par contre, Abel est toujours bel et bien là, fidèle au poste.
Rédigé par : Angele | lun. 05 mai 2008 à 11:19
>Angele
Il doit préparer son bac blanc ! Abel ferait bien d'en faire autant plutot que de perdre son précieux temps sur mon blog ;-)
Rédigé par : Thomas Clément | lun. 05 mai 2008 à 11:26
-> Abel
Le fond, la forme ? Le fond de ton commentaire, c'est que tu viens sur ce blog te foutre délibérément de la gueule de son auteur; je trouve cette attitude malsaine: de toute évidence, la personnalité de Thomas t'énerve (une forme de jalousie, peut être ?), je me demande donc pourquoi tu viens le lire. Tu dois aimer t'énerver.
Rédigé par : David | lun. 05 mai 2008 à 13:58
On admirera la propension du bobo à se moquer des autres bobos
Rédigé par : Pix | lun. 05 mai 2008 à 16:14
David, peu importe pourquoi je viens (je l'ai déjà dit, d'ailleurs, t'as qu'à lire les archives). Pourquoi revenir là-dessus, alors que moi je réagis sur le fond ? Parce que j'ai raison et que ça t'arrache la gueule de le reconnaître ?
Thomas : t'inquiète pour mon bac, il m'est déjà acquis avec mes moyennes de l'année :)
Apparemment ta seule défense est de me faire passer pour un gamin dans le bac à sable... quelle imagination ! A cours de munitions sur le fond, tu réponds toi aussi sur la forme.
Abel
Rédigé par : Abel | lun. 05 mai 2008 à 17:11