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Quand la pub ne prenait pas de pincettes avec les femmes !

Tandis qu'une amie qui travaille chez L'Oréal me fait visiter ses locaux de la rue Royale, je tombe nez à nez avec une publicité des années 20 que je me sens obligé de partager avec vous, tant le ton est immensément loin de ce que l'on fait aujourd'hui :

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"Votre mari vous épouserait-il encore... s'il voyait vos cheveux grisonner ?... Ne laissez pas se poser à lui cette pénible question, ..."

C'est drôle de voir comment cette gentille publicité de l'entre deux guerres se teinte d'une violence inouïe quand on la parachute brutalement dans notre siècle digital et pacifique.

1) Déjà cette publicité s'adresse directement à la femme mariée, un concept qui est beaucoup moins fédérateur aujourd'hui !

2) Ensuite la publicité s'incruste carrément dans la vie privée de la femme en l'obligeant à se poser une question atroce : "Votre mari vous épouserait-il encore ?"

3) Enfin, penser qu'une simple coloration si formidable soit-elle peut avoir un quelconque impact sur le drame profond de l'usure du couple est incroyablement présomptueux, non ?

Le seul truc qui n'a pas changé, c'est que la publicité reste profondément ancrée au coeur de notre vie quotidienne et que finalement, ressortir une poignée de pubs d'une même année est sans doute le meilleur moyen de savoir comment vivaient les français à cette époque.

D'ailleurs, si vous voulez faire un bond vers les années 60, je vous recommande vivement le mythique "Virginie et la rotissoire Moulinex" !




Commentaires

Boris SCHAPIRA

Ah, ça me rappelle le manuel de convenances et bonnes manières de grand-mère dont j'avais parlé sur mon blog.
Extrait :
« En théorie, l’homme disposant d’une place assise devrait l’offrir à toute femme se trouvant debout. En pratique, il peut être bien fatigué par sa journée de travail : ne le blâmez pas, ne réclamez pas. »

La suite ici : http://borisschapira.com/convenances-et-bonnes-manieres

Kara

Vu la tenue des protagonistes de la pub, ce ne sont pas des Français moyens mais un couple chic de la Belle époque qui sait s'amuser : ce milieu snob peu à cheval sur les conventions sociales est sans doute plus perméable à l'ironie et au second degré que l'opinion actuelle. Le choeur des indignés de service s'offusquerait illico d'une telle publicité (hors contexte aujourd'hui : chacun sait que l'apparence capillaire des femmes passe désormais au second rang de leurs préoccupations).

Cactus

j'avais lu " de rincettes " :-(

Circé

Quand je viens de lire ce que vous avez écrit sur la pub pour le cantal et cela, pincez-moi je rêve...

De la violence, vous ne devez pas connaître grand-chose.

Cécile 2 Quoide9

2 zotres remarques par rapport à cette pub :

1 - la pub sous entend que ne pas être mariée pour une femme est un drame
2 - il va sans dire que l'argument publicitaire n'est pas transposable au masculin : une bonne épouse ne peut se permettre d'avoir des cheveux gris, un mari on s'en fout de ses cheveux... d'ailleurs parfois, il n'en a plus du tout... ;o)

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